Vidéo : Album a titre posthume de OUMAR BASSOUM
Pierre Rousseau • 17 mars 2019
 
 
  

La cérémonie de remise des dons de livres de la CASE qui à eu lieu  à l' ACAPES de Dakar à permis de souligner l'importance de la lecture dans la diffusion du savoir . Cheikh Ngaida Ba représentant la CASE à indiqué que  l’un des objectifs de ce geste est de promouvoir le livre pour donner davantage goût à la lecture aux jeunes en quête de savoir.
 

Le Centre Culturel Régional Blaise Senghor  de Dakar et l’association Culture-Arts-Santé- Environnement (CASE présidée par Pierre Rousseau) ont organisé la première remise de livres collectés par l’association. Cette cérémonie a permis de féliciter les acteurs de programme de compétition "RING". Ce programme vise à promouvoir le livre et la lecture auprès des élèves, à faire connaître les jeunes auteurs en devenir au Sénégal et à créer une plateforme de rencontres et d’échanges entre les auteurs et le public scolaire.
Le programme a débuté le  23 avril et s'est poursuivi jusqu'au 15 mai 2019 au centre Blaise Senghor et dans les établissements scolaires. La cérémonie officielle de remise des prix et des lots de livres qui s’est déroulée  sous la présidence effective de Cheikh Ngaido Ba, membre du Conseil Econonique Social et Environnemental représantant  la CASE, a eu lieu le samedi 25 mai 2019 au Centre culturel Blaise Senghor
 
Le                                                         Centre Culturel Régional Blaise Senghor                                                      de                                                         Dakar                                                     et l’association                                                         Culture-Arts-Santé- Environnement                                                     (                                                        CASE                                                     présidée par Pierre Rousseau) ont organisé la première remise de livres collectés par l’association. Cette cérémonie a permis de féliciter les acteurs de programme de compétition autour du                                                         livre                                                    . Ce programme vise à promouvoir le livre et la lecture auprès des élèves, à faire connaître les jeunes auteurs en devenir au                                                         Sénégal                                                     et à créer une plateforme de rencontres et d’échanges entre les auteurs et le public scolaire.                                                                   Le programme a débuté le  23 avril et s'est poursuivi jusqu'au 15 mai 2019 au centre Blaise Senghor et dans les établissements scolaires. La cérémonie officielle de remise des prix et des lots de livres qui s’est déroulée  sous la présidence effective de                                                         Cheikh Ngaido Ba                                                    , membre du Conseil Economique Social et Environnemental représentant  la CASE, a eu lieu le samedi 25 mai 2019 au Centre culturel Blaise Senghor.                                                                   C'était en présence du Conseiller spécial du Président de la République du Sénégal Abdoul Aziz Diop , du Directeur du Centre Blaise Senghor Balla Ndiaye, de l’écrivain Ahmet Guissé, du colonel Momar Gueye écrivain, de Moustapha Diouck de l'inspection de l'Académie de Dakar, des responsables d'établissements scolaires, d'associations, de bibliothèques de quartiers, de très nombreux élèves et de jeunes.                                                                   A cette occasion, des milliers de livres on été  remis aux établissements scolaires, aux associations et aux bibliothèques de quartier. En outre, le président Cheikh Ngaido Ba a remercié le groupe Mimran pour le transport des livres de Paris à Dakar au grand bonheur de la jeunesse.                                                                                                                                                                                                                                 Alassane Cissé
 
Réception des livres à la Maison de la Culture Blaise Senghor.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Les deux premières  expéditions de livres sont arrivées à Dakar, soit un total de 4679 livres.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Une cérémonie de remise des livres sera organisée le 25/05/2019 avec la participation du Ministère de la culture.                                                                                                                                          Un troisième envoi est prêt, avec 7317 livres, soit un total de 11996 livres depuis le 20/01/2019.
 
En écoutant l’album «                                                                         Waalo                                                                     » du regretté                                                                         Oumar Bassoum                                                                    , les mélomanes de la                                                                                                        musique                                                                                                                              traditionnelle                                                                     se délectent de la voix suave, évocatrice de l’artiste, de belles mélodies, des notes envoûtantes du xalam et se font également raconter l’épopée et des faits histoiriques qui ont rythmé la marche du                                                                         Sénégal                                                                     et des royaumes de l’                                                                        Afrique de l’Ouest                                                                    . « Waalo » est un album à titre posthume riche de neuf titres chantés par Oumar Bassoum avant son décès survenu le 15 mai 2015. Au profit de la famille du chanteur traditionnel, l’album est lancé officiellement le mercredi 30 janvier 2019 à Dakar  en présence des membres de la famille du défunt, son fils aîné, des personnalités culturelles, des artistes, des entrepreneurs culturels, des journalistes et de                                                                                                        Cheikh Ngaïdo Ba                                                                                                 , président des cinéastes du Sénégal, Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), par ailleurs membre du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal. Et ce, grâce à Pierre ROUSSEAU, mécène culturel et fondateur de l’Association Culture-Arts-Santé-Environnement (CASE) basée en France et à Cheikh Ngaïdo Ba. Avec cet album, le seul d’ailleurs de l’artiste disponible sur le marché, c’est une seconde vie de Bassoum qui s’opère. Résumé des neuf titres contenus dans la production « Waalo » parmi lesquels :                                                                                                                                                                                          1 Taara                                                                                                                  Taara , c'est le départ au pays des ancêtres. Cet éloge par excellence d'origine peulh a été renouvelé à plusieurs hauts personnages, mais qui finit par être attaché à la figure du grand conquérant et érudit du 19ème siècle El Hadji Omar Tall Al Foutiyou.                                                                                                                                            2 Niaani                                                                                                                   Niaani, royaume de l'hospitalité et de l'insoumission est une province du Grand Djolof qui s'étendait de MalemeNiaani au Ndoukoumane.                                                                                        Lorsque Lat Dior roi du Cayor voulut annexer cette province, il se heurta à une farouche opposition du roi de Niaani d'alors Kimintang Kamara.                                                                                        Depuis ce jour, Niaani fut considéré comme le symbole du refus de la servitude : NiaaniBagn na                                                                                                                    3 Saaraba                                                                                                                   Chaque peuple a une histoire glorieuse qui dort dans le temps et l'espace.                                                                                       Saaraba, c'est ce passé dont l'existence est un mythe, néanmoins, il est évoqué et célébré dans les chants populaires comme un havre de paix et de jouissance où se rencontrent les aristocrates.                                                                                                                                                                                                                    4 Yedakke                                                                                                                   Pour inculquer les valeurs qui fondent la société.                                                                                        Éduquer peut être une expérience à la fois très éprouvante et enrichissante, mais nécessaire et obligatoire.                                                                                        Yedaake pour ne jamais perdre ses repères.                                                                                                                                                                                                                     5 Galayaabé                                                                                                                   Galayaabé désigne les habitants de Galoya, une province du Fouta connus pour leur bravoure et leur attachement à leur culture. Les gens de Galoya ne lésinent sur aucun détail pour mettre à l'aise les hotes.                                                                                                                                                                                                                    6 Lagiya                                                                                                                  Pour magnifier l'honneur et inciter à poursuivre les oeuvres de ses prédécesseurs le griot chante tes louanges et te rappelle le chemin à suivre                                                                                                                                                                                                                                           7 Waalo                                                                                                                   Le waalo est une région historique du Sénégal, centrée sur le delta du fleuve Sénégal dans le nord-ouest du pays, autour de la ville de Saint-louis. Le roi du Waalo portait le titre de Brack. Ce royaume connut de nombreuses guerres entre les différentes dynasties voulant régner sur le royaume. Trois dynasties se disputaient le pouvoir : les Loggar d’origine Maure, les Diouss ou Dyoos d’origine Sérère et les Tedyek d’origine peulh. Les peuples majoritaires dans le Waalo sont les Wolofs, les Peulhs, les, Toucouleurs, les Sarakolés et les Maures Trarza. Le Waalo est considéré, dans la tradition orale wolof, comme le lieu de naissance de la langue et de la culture wolofs, à la suite du brassage culturel des divers peuples de la région. NdiadianeNdiaye, ancêtre mythique des Wolofs, bien avant l’empire du djolof dont il est le fondateur, avait été élu chef en ce lieu, après avoir émérveillé la population par sa sagesse et ses apparitions miraculeuses. Avant son arrivée dans la région, des propriétaires terriens sérères lamanes du clan de Ngom, et peulhs du clan Diaw, occupaient les lieux, à l’époque du wagadou ou Ghana. Le mot brack, nom du souverain, serait dérivé de Barka Bo Mbooc (Mbodj), nom du premier successeur de NdiadianeNdiaye. Pour d’autres, il serait issu du mot arabo-berbère, Baraka ou Barka, signifiant le bienfaiteur.                                                                                                                         8 Mame SocéNdiaye                                                                                                                   MameSocéNdiaye,  avec ce chant historique, comme la plupart des griots, l’artiste Oumar Bassoum rend hommage à MameSocéNdiaye, saint homme, fondateur du village Dohobé dans la zone de Linguère                                                                                                                    9 Jaalo mbagn Codou                                                                                                                  Jaalo mbagn Codou est un hymne de bravoure à la gloire de Lat Dior NgonéLatyrDiop. Chant épique des griots qui chantent les hauts faits du héros national, Lat Dior NgonéLatyrDiop.                                                                                                                    La Rédaction                                                                                                                                                                                                                   Source :                                                                                  http://www.baobabafrique.com/index.php/musique/item/1993-musique--la-seconde-vie-de-oumar-bassoum
 

Voila longtemps que je vois                                                         Jo Ouakam                                                    dans le paysage culturel sénégalais…. Je l’ai vu pour la première fois à la télé dans un programme culturel, et de temps en temps, dans un clip ou sur des plateaux télés. Il était toujours très différent des autres invités; il captait l’attention ...et,  je pense qu’il me faisait un peu peur, comme « Jo l’indien »  faisait peur  à                                                         Huck                                                     et                                                         Tom                                                     dans le célèbre dessin animé                                                         TOM SAWYER                                                    . Mais, bizarrement, il m’attirait! J’avais envie de découvrir cet  homme mystérieux, qui semblait être d’ailleurs; je voulais le connaître, être son ami, faire partie de son entourage….                                                                   Mais comme je ne le voyais qu’à travers la télévision, je désespérais de le rencontrer un jour ! Et le temps passant, j’oubliais cette envie de connaître cet étrange monsieur…                                                                   Et un jour un ami me demanda de l’accompagner au                                                         Kadjinol station.                                                     Sis à l’avenue  Albert Sarraut ; cet endroit jouxte les bureaux des                                                         Editions Feux de Brousse                                                     du poète                                                         Amadou Lamine SALL.                                                     C’est une grande cour aménagée comme une scène de spectacle et qui sert pour les présentations des livres  publiés par la maison d’édition                                                         Feux de Brousse.                                                     Et là, au milieu des personnes assises en face d’une petite estrade ; j’entrevu un homme avec des locks, qui avait une pipe dans la bouche et portait un veste trop large pour lui, j’ai tout suite reconnu                                                         Jo Ouakam                                                    . Oui Jo était la! Pour moi c’était quelque chose d’extraordinaire! Bien que dans cette assistance il y’eu des personnalités  comme                                                         Amadou                                                                             Lamine SALL                                                     poète, Lauréat des Grands Prix de l’Académie Française, le grand comédien                                                         Pape FAYE                                                    , le célèbre avocat Maître                                                         Bouncounta DIALLO                                                    ,  le romancier                                                         Marouba FALL                                                     (que tous les lycéens et étudiants du Sénégal connaissent) je ne regardais qu’une seule personne :                                                         Jo Ouakam.                                                     Je n’écoutais que distraitement la présentation du livre que faisait un homme  assis en face de l’assistance. J’étais  assis au  dernier rang et j’essayais temps en temps de voir si Jo était toujours la…. Apres la présentation du livre de l’écrivain,                                                        Amadou Lamine SALL                                                    , qui était  le maître de cérémonie, demanda à                                                         Jo Ouakam                                                     de le rejoindre. C’était  au tour de son livre d’être présenté au public. Quelle chance inespérée pour moi qui rêvait de connaître                                                         Jo Ouakam.                                                     Mais là encore Jo Ouakam garda tout son mystère. Après qu’il eut écouté parler de lui et de son livre, au lieu de prendre la parole comme l’avait fait les écrivains avant lui. Il se contenta juste de poser une question et d’annoncer « Je n’ai rien a dire »  avant de se lever  et de sortir du                                                         Kadjino                                                    l. De par ce geste Jo sembla émerveillé toute cette assistance qui apparemment s’attendait a quelque chose de ce genre avec lui. Moi bien que un peu déçu j’avais assisté à cette scène avec beaucoup d’intérêt ça levait un peu quand même, un coin du voile sur Jo Ouakam .Mais il restait insaisissable…                                                                   Dans le taxi qui nous ramenait à  la maison mon ami et moi, je n’ai pas arrêté de parler de Jo, de lui dire combien cet homme était pour moi extraordinaire, Alors                                                        LAYE                                                     promis de me le présenter la semaine suivante.                                                                   ....j’ai attendu avec une impatience de gamin que la semaine finisse.                                                                   Cette semaine là,  nous devions assister à un vernissage dans une galerie qui n’était pas très loin de chez Jo, à la fin du vernissage                                                          Laye                                                     me demanda de le suivre pour aller voir                                                         Jo Ouakam.                                                     Nous parcourûmesà peine quelques mètres. Il entra dans une maison, qui à premier vue me semblait inhabitée, mais des l’entrée on tomba sur                                                         Jo Ouakam                                                     qui était entrain d’écouter une chanson arabe  ou bien hindoue. Des qu’il nous aperçut il vint vers nous très affable, très gentil, très décontracté  et plein de louanges sur  nos activités culturelles dans notre localité et plein de confiance et de fierté pour la banlieue de                                                         Pikine                                                    . Il nous invita à nous asseoir et l’on traversa une cour très bizarre ou il m’a semblé apercevoir ce qui ressemblait à des tombes .Des tableaux inachevés, un bric à brac  incroyable jonchait la cour.                                                         Laye                                                     m’expliquera après que c’est en fait une œuvre de Jo Ouakam…… La rencontre fut assez brève car elle ne dura  que vingt minutes à peine Mais ce que je retins vraiment ce jour la c’était que Jo Ouakam  était un être très gentil et qui aimait notre localité.                                                                   Mais à part ça je n’arrivais toujours pas à cerner cet étrange personnage, car c’en était un, un vrai.                                                                   Ce qui me permit de vraiment comprendre la personnalité de Jo Ouakam, de mesurer l’importance de cet homme, et la chance pour nous sénégalais de l’avoir avec nous, c’est le poète                                                         Amadou                                                                             Lamine SALL                                                    , dans la préface qu’il écrivit pour son livre «                                                         Poto Poto                                                                             Blues                                                     »                                                                   A propos de                                                         Jo Ouakam                                                    ,  il écrit « IL y’a bien longtemps que j’aime dans ses trois identités Jo Ramangelissa issa Samb, ou                                                         Jo Ouakam                                                     (…) lui l’artiste  de génie aux talons de souche. Il n y a que lui pour écrire, que dis je pour parler comme il sait le faire, car Issa n’écrit pas, il parle. Cet artiste là est devenu un mythe dans son pays, le Sénégal. Il n’a pas choisi d’être ce qu’il est ; il est ce qu’il est, il n’incarne rien il est incarné…….                                                                   (…) Jo écrit beaucoup mais personne ne voit ce qu’il écrit. On ne voit que ce qu’il croit penser, que ce qu’il mime, que ce qu’on croit qu’il donne, sa pensée est visible comme une femme inévitable. Pas son écriture. Mais elle le sera désormais. Sa vraie peinture est aussi invisible. Ce qui trône dans la cour de son atelier à l’ombre tutélaire du Grand Arbre, à Dakar au 17 de la rue Jules Ferry n’est que l’apparence de son œuvre artistique : le signe sous le Signe. »                                                                                      Et il continue, en lui parlant en ces termes : «  (…) je sais que tu n’est pas d’ici. Je le sais depuis longtemps, la chatte qui s’était suicidée en allant tout droit plonger dans les vagues hautes de l’océan, cette chatte rouge ocre que tu avais suivie par respect de sa douleur, sans entamer sa marche vers la mort, cette chatte que tu avais religieusement encadrée comme un policier une marche de non violents, tout cela vois tu, étais un signe pour moi. Les vrais artistes ne sont pas d’ici, de cette terre, de notre quotidienneté. Que garderons nous de toi à l’heure du souvenir, de l’horaire des songes ? Des rêves cousus par chacun selon ses étoffes de satin ou des ses haillons de nuit ? Je sais que tu n’es pas une réalité en âme et en corps. C’est autre chose que tu nous donne de toi : «  des reflets sur une vitrine de Sandaga » Une illusion d’un homme et remplissant toute la corniche près du site du Mémorial de Gorée…et qui veille, qui veille… une sorte de sentinelle de l’esprit, une présence plus vraie plus dissuasive que mille foules. Tu es un mutant Issa. Tu es d’un autre monde, d’un autre univers, d’une autre réalité, pas celle falsifiée et nauséabonde des hommes politiques et des banquiers mais celle des mendiants et des lépreux, ce peuple ton ami, que tu aimes couvrir de laine les soirs de froid Décembre. Sais tu que Décembre me fait toujours penser à toi, à tes gueux tes amis que tu retrouves toujours la nuit en tournant à l’angle de la rue Félix Faure, car la nuit vois tu, est moins cruelle que le jour. La nuit est pudique. Pas le jour. Et nous sommes un peuple pudique. »                                                                   Et il conclut ainsi : «  c’est un talent multiple, novateur et puissant qui se révèle à nous. C’est un écrivain de haut rang dont le Sénégal s’honore d’être la patrie. L’histoire le validera. Sans grande peine. Finalement, au delà de l’écrivain, par-dessus l’artiste, le poète total qu’est Jo m’a ébloui ! Et c’est parce que c’est un poète, et c’est par la qu’il fallait commencer, qu’Issa m’a ému, bouleversé !                                                                   Voici Jo Ramangelissa, ou Jo Ouakam du nom identitaire de son quartier natal, ou tout simplement Issa. Le voila rendu au public. Mieux : à l’émerveillement des lecteurs, j’espère. Au respect, à la reconnaissance de l’affirmation et de la célébration de la primauté de l’esprit, je suis sur.                                                                                                                                                        Source :                                                                 http://www.baobabafrique.com/index.php/reportage/item/262-l%E2%80%99extraordinaire-jo-ouakam
 



